Contact Managerial :

Denise BOUKANDOU-URO

Contact@queeneteme.info

• 30 décembre 2008 : Nuit des balafons à Obala (Cameroun)

• 19 décembre 2008 : cinéma le Wouri (Douala, Cameroun) à 20h

• 19 au 23 décembre 2008 : Festival National des Arts et de la Culture du Cameroun (FENAC) à Maroua

• 17 décembre 2008 : Basilique de MVOLYE (Yaoundé, Cameroun) à 20h

• 28 novembre 2008: Hommage à Mama Anne Marie NDZIE (Yaoundé Cameroun).
• 7 novembre 2008 au PRIVE des PRIVE (Paris) présentation du nouvel Album.

• 06 novembre 2008 : présentation du nouvel Album, Espace ALBARINO Paris 16 ème (Showcase Live)
• 31 octobre 2008 à l'OPUS CAFE pour le SANKOFA, présentation du nouvel Album (Showcase Live)
• 17 octobre 2008 au TITAN (Paris),  présentation du nouvel Album
• 15 octobre 2008 à 19h40 (heure de Paris) : retrouvez Queen Eteme sur France Ô dans l'émission Ô Quotidien avec Flyy Lerandy.

Artiste engagée, QUEEN ETEME est préoccupée par le sort des enfants qui souffrent dans ce monde, «  mais voyez-vous le réel engagement est celui qu’on a dans son cœur vis à vis de ceux qui souffrent car c’est cela qui vous motive à vous battre tous les jours pour améliorer le quotidien des malades, des orphelins et des handicapés » a-t-elle souvent déclaré. C’est quelque chose qu’elle a plaisir de faire car le devoir d’un artiste à son sens, c’est aussi de tendre la main à ceux qui en ont besoin. 

Découvrez Queen Eteme!

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CINQ ANS APRES  «  SOKI » ELLE REMET CA ! C’est enfin chose faite !  QUEEN ETEME est de retour avec un nouvel Album : « LAFI ».  «SOKI» l’avait imposée comme un des talents les plus prometteurs de la musique africaine avec un style acoustique aux accents Jazz.  Elle s’est rapidement imposée comme une grande voix en révélant l’héritage du maître Manu DIBANGO, dont elle a été la choriste fétiche.  QUEEN a pris son temps entre les deux albums et à en juger par le résultat ; elle a eu raison.    En 15 titres, elle réussit d’un même coup un retour aux sources de son parcours personnel et artistique tout en progressant dans l’innovation et la réappropriation des influences les plus variées.  Comme ce fut le cas avec « SOKI », « LAFI »  nous imprègne de ce savoureux mélange où les rythmes africains et les arrangements empreints d’autres styles musicaux viennent habiller le grain singulier d’une voix chaude forgée par le gospel.  Cette fois encore la voix prime ! Elle est au centre d’une autoproduction et les arrangements bien léchés de  la « REINE » aidée par Christophe SARLIN, qui donne toute la place au talent vocal de QUEEN, que l’on découvre pleine d’assurance et plus enjouée que jamais. Sans véritablement constituer une rupture, « LAFI » tranche avec la mélancolie caractéristique de « SOKI » et nous surprend avec une dizaine de titres plus joyeux et entrainants. L’heure parait à la fête et QUEEN explique cela par le fait que l’album est d’une part né d’une succession de célébrations et de retrouvailles qui ont donné le ton et qu’au finish il représente un nouveau départ.  « Avec LAFI, je vis une véritable renaissance, depuis la fin de l’année 2007, la vie m’entraîne dans un tourbillon de coïncidences extraordinaires qui me permettent avec le recul de boucler la boucle de mon arrivée en France et de mon parcours musical.  Je prends de la distance et je m’émerveille devant la grâce du chemin parcouru, des leçons apprises et des liens tissés. J’ai beaucoup grandi, depuis que j’ai quitté le Cameroun adolescente et découvert le Gospel dans les églises, avant de me lancer dans la carrière ».  « Le facteur déclencheur est parti de ces retrouvailles du Casino de Paris avec Manu DIBANGO pour les 15 ans d’Africa n°1.  J’ai retrouvé, l’instant d’un soir, la place que j’ai tenue à ses côtés durant 4 ans de tournées à travers le monde. La magie s’est poursuivie au Cameroun, lorsque dans la foulée, Manu m’a invitée pour l’hommage qui lui a été rendu par le pays. Il m’a fait la surprise de me présenter aux média comme une héritière musicale.  Après toutes ces années, je retournais sur ma terre natale portée par la bénédiction et le regard fier du père que la musique m’a donné. Cela était d’autant plus fort que je n’avais jamais véritablement fait le deuil de mon propre père, mort sans que je ne le revoie.  J’ai pu enfin me recueillir sur sa tombe, lui rendre les hommages et me sentir renouvelée et investie d’une forme de continuité qui m’a rendue à la fois plus vulnérable, plus forte et certainement plus créative musicalement. « L’inspiration vient de ma terre natale » phrase qu’aime à prononcer QUEEN ETEME. Ma rencontre avec KROTAL sur la scène du Palais des Congrès à Yaoundé a été un tournant important dans la réalisation de cet opus.  Nous avons enregistré les voix et les instruments de certains titres dans son studio (NDABOTT) après l’élaboration des maquettes (STUDIO ZAZEN RECORDS) par JAYE, un jeune producteur. Nous avons ensuite enregistré à Paris avec Christophe SARLIN, un ami ingénieur de son. Tous les participants sont apparus, comme par hasard, au bon moment avec le feeling juste pour apporter leur contribution et on a tout bouclé en quelques semaines. Cela s’est passé comme si l’album existait déjà quelque part dans l’éther et qu’il nous utilisait les uns et les autres pour prendre corps. Il correspond à une forme de synthèse entre le passé et l’avenir, l’Afrique et l’Europe, la continuité et le changement, qui j’espère parleront au public.  Je souhaite que nous passions ensemble le cap d’un nouveau cycle, plus joyeux et rempli d’espoir, de belles aventures et de grandes réalisations. »  L’album s’ouvre sur « Absalo » et « Nzambe », deux morceaux « petits frères » de « KUNA », titre phare de l’album « SOKI » et on est replongé dans un univers familier de douceur mélancolique comme si le temps ne s’était pas écoulé entre les 2 albums. Dans le même esprit, « Remember Tom » nous rappelle l’impact qu’a eu TOM YOMS et le vide que laisse son absence sur la scène artistique camerounaise. Si la voix reste aussi touchante qu’auparavant, les rythmes eux, s’accélèrent par rapport à Soki. C’est une « dancing Queen » que l’on retrouve sur la majorité des titres de « LAFI » avec par exemple un premier « Bikutsi Show ». Cette revisite du grand succès des « Têtes Brulées » va raviver les souvenirs de plus d’un nostalgique du genre.  Idem avec « A Yop », un autre bikutsi qui innove avec ses sons d’accordéons qui rappelle la musique Sertaneja du Brésil.  Avec « Réveilles-toi », on est en territoire coupé-décalé façon Queen pour un duo inattendu avec le groupe ivoirien « ANTI PALU » .  La reprise de « Bolingo City » de MANU DIBANGO montre que le flambeau a été passé et que la relève du maître est bien assurée. Il sera sûrement content d’entendre ce que « Ma Dé », comme il l’appelle affectueusement, a fait de son dansant classique. « Nge Wa Ding Ma » est un afro-zouk sucré et chaloupé sur lequel la diva se fait séductrice et flirte musicalement avec un lover qui lui susurre des mots doux en plusieurs langues. « O Yélé Mama », une incantation vocale où se mêle onomatopées et chants tribaux qu’on croirait sortie de la comédie musicale sud Africaine Sarafina, surprendra peut être car ce n’est pas un morceau au sens traditionnel du terme.  Il s’agit plutôt d’une relecture de « New Kind of love », dernier titre de « LAFI » écrit par D’Gerald des G Squad, sorte de clin d’œil au passé de choriste de Boys Band du temps ou Queen assurait les chœurs du groupe.    « Symphonie » poursuit le mélange des genres en alliant Gospel, chant lyrique avec le Baryton JACQUES GREG BELEBO, Rap et phrasé Ragga scandé par KROTAL, pionnier du Hip Hop camerounais. Tandis que « Hallah Ribana » et « Amu Dje » mettent à l’honneur les Peuhls du Nord Cameroun et que Queen est surprenante de justesse sur ces mélodies tintées de Sahel et d’Islam.  En bref, avec « LAFI » QUEEN ne déçoit pas les attentes qu’elle a suscitées avec son premier disque.  Elle nous offre un beau tour d’horizon qui lui permet de confirmer la place qu’elle s’était conférée avec « SOKI », celle d’une grande voix qui, au-delà des mélodies, véhicule des messages forts et partagent le vécu d’une artiste à la découverte de la femme qui est en elle. 

QUEEN ETEME FOR EVER

Les années Gospel

Tout commence il y a une vingtaine d’années, lorsque la jeune Delphine Etémé arrive à Paris. L’aînée d’une famille de six enfants, originaire d’Obala près de Yaoundé au Cameroun, Delphine est l’espoir de ses parents qui l’envoient poursuivre des études de droit ou de médecine en France. Seulement voilà ! Bercée depuis sa plus tendre enfance par les chants traditionnels de sa grand-mère au village de Endinding et initiée par un père mélomane aux rythmes camerounais (bikutsi, magambeu, makosa) et aux musiques étrangères (jazz, bossa nova, blues, rumba…), Delphine attrape le virus de la musique. A peine arrivée à Paris, elle rejoint une chorale de gospel comptant plus de cent choristes. Repérée par le chef de chœur séduit par son timbre de contralto, elle est très vite promue soliste au sein de l’ensemble.

Une choriste exceptionnelle

Grâce à son talent et à son travail, Delphine Etémé est ensuite amenée à collaborer avec de nombreux artistes populaires. On la sollicite dans divers styles musicaux pour la « pose » des chœurs lors de l’enregistrement d’albums en studio comme pour les concerts live. Elle multiplie les expériences et sera amenée à travailler avec des artistes aussi divers qu’Arielle Dombasle, les G’Squads, Gino Sitson, Cheb Mami, Geofrey Oreyma, ou Ismaël Lo…

La Magie des rencontres…

Puis comme dans les contes de fées, l’année 1998 marque le début d’une série de rencontres magiques qui vont tout changer pour Delphine déjà devenue « Queen », au sein de la communauté du Gospel, en référence aux grandes solistes de la musique noire américaine. Elle croise tout d’abord la route de la regrettée Carole Fredericks, qui la première va l’encourager de tenter une carrière solo. Ensuite, c’est le doyen Manu Dibango rencontré lors d’un concert au New Morning, à Paris. Bouleversé par cette voix si riche et différente, il lui demande le soir même d’intégrer son orchestre. Commence alors une longue collaboration entre elle et « tonton Manu », le maître qui lui donnera l’occasion d’affronter les plus grandes scènes et le public du monde entier. Par la suite c’est Richard Bona, le grand frère et le modèle d’excellence et de réussite à l’international, qui lui prédit une belle carrière à l’image de la sienne. Enfin c’est au tour d’Eric Tavelli, célèbre professeur de chant, coach vocal de Laam, Zazie et Neneh Cherry de tomber sous le charme de « sa contralto d’ébène » et c’est lui qui permettra à Delphine de s’assumer, d’aller au bout de son talent vocal et de résolument croire en elle même.

Un premier opus

Enfin prête, Queen Etémé s’entoure du compositeur Guillaume Dovi et des arrangeurs Obam Obianga et Frédéric Sans, pour écrire et réaliser l’enregistrement de son premier album « Soki » sorti en fin d’année 2003. Soki se traduit par « et si… », en Français. Et si une chanson pouvait apporter la paix et une voix donner de l’espoir à un continent qui en a besoin ? Un message universel, que Queen Etémé exprime en Français, en Anglais, en Lingala, en Eton, en Bassa, en Swahili, en Yipunu et Moré… Elle se revendique panafricaine, ouverte sur le monde et imprégnée par toute la diversité qu’offre la culture musicale. Soki, riche en couleurs et en influences, la présente tel quel.

Une carrière en plein essor

Grâce à Soki, Queen Etémé a imposé sa marque et une identité propre dans l’univers musical panafricain. Depuis la soirée de lancement au New Morning où elle fut épaulée par Manu Dibango venu la soutenir de son Sax d’or pour une mémorable réappropriation du célèbre Malaïka de Miriam Makéba, Soki a offert à Queen l’opportunité d’aller à la rencontre d’un public qui lui ressemble sur trois continents : l’Afrique, l’Europe et l’Amérique du Nord. Forte de ses expériences, elle entend aujourd’hui aller plus loin avec « Lafi ». .